Nos organisations ont de plus en plus besoin de gouvernance de l’information, seulement, voilà, cette gouvernance de l’information est souvent attribuée de façon restrictive à une vue majoritairement axée sur la gestion des risques et de la réglementation. Quel dommage car ce n’est qu’une petite partie d’une bonne gouvernance de l’information. Il existe de nombreuses facettes à l’information pour la restreindre à une vue sécuritaire. Ainsi, nous pouvons modéliser 7 familles d’informations dont 5 qui nécessitent d’être définies et formalisées à travers des politiques claires et homogènes.

Les 7 familles pour la gouvernance de l’information

La première à laquelle on pense lorsqu’il est question de gouvernance de l’information est l’information engageante, porteuse d’éléments de preuve pouvant être utilisés au cours d’un litige, les informations très proches de celle-ci concerne le patrimoine, qui représente une valeur pour l’organisation qui doit rester accessible dans le temps, ces deux premières sont souvent associées à des projets d’archivage ou de Records Management. Vient ensuite l’information structurante, qui permet de classer les autres informations, elle se formalise par des référentiels de données, et on parle souvent de projets de Master Data Management. Très d’actualité aujourd’hui vient l’information sensible, porteuse de risques qui peut mettre tout ou partie d’activités en péril ainsi que celle, personnelle, qui porte des éléments permettant d’identifier une personne physique ou de la rendre identifiable. Nous les appellerons les 5 familles majeures du flux Information. Les 2 autres familles, plus difficiles à définir par des politiques ou toutes autres règles, sont l’information contributive, qui apporte un grand nombre d’éléments permettant d’alimenter ou de constituer les 5 familles précédentes, et celle qui nous est la plus désagréable mais sans qui rien ne pourrait se faire : l’information bruyante, qui n’a d’autre importance ou incidence en soi-même que de permettre de créer de l’information contributive.

Et bien entendu ces informations ont un cycle de vie qui fait évoluer leurs appartenance à telle ou telle famille, et donc sur lesquelles peuvent s’appliquer des règles qui évoluent.

C’est une vue simple qui permet de structurer de façon pragmatique les démarches de gouvernance de l’information. Ainsi doigt par doigt, nous avançons par petits pas, en gardant une vue globale. Les fondamentaux se construisent, et nous donnons une vue unique aux utilisateurs, favorisant ainsi le développement de leurs usages. Lerisque informationnel est ainsi pris en compte au même titre que le développement de la valeur pour l’organisation. 5 familles structurantes, 2 familles sources de valorisation et de légitimité des 5 autres, le tout étant la base « cycle de vie » de la démarche de gouvernance de l’information.